Chrisdesiles Admin
Messages : 1145 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 38 Localisation : nievre
| Sujet: Description Du Jeux Mar 12 Juil - 18:22 | |
| À l’aube du 20 ème siècle et de l’aire industrielle, les États-Unis d’Amérique vivent encore à l’heure des revolvers. Pourtant des hommes se battent pour que la violence ne fasse plus partie de leur quotidien, en prônant chaque jour des valeurs telles que l’entre-aide et l’amitié. Mais le Far West reste une terre hostile où chaque faux pas peut conduire à la mort, et c’est pourquoi la dextérité n’y est pas à prendre à la légère. Tout comme l’avait fait à l’époque le « «papa » du Western spaghetti, Sergio Leon, les concepteurs de Rockstar studios ont choisiun terrain fertile à l’imagination pour installer l’univers de leur nouveau « soft ». En puisant généreusement dans leur expérience GTA, ils proposent désormais une ode au mythe du cow-boy solitaire. Plus fort qu’un film et plus magique qu’un rêve, plongez dés à présent dans un far-West américain aussi vrai que nature, sur les terres désertiques de Red Dead Redemption. Je suis un gentil cowboy solitaire !John Marston est un ex-membre de gang. Marqué au visage par une existence tumultueuse, il est désormais repenti, mais doit purger une peine pour ses crimes passés, en travaillant avec le gouvernement, afin de stopper ses anciens frères d’armes. Hélas peu convaincu à l’idée de tuer un ami, il sera laissé pour mort après une hésitation fatale dés sa première mission. Par miracle, une fermière des environs le découvrira avant qu’il ne soit trop tard et pourra le sauver. Depuis John souhaite éponger sa dette à la fois aux yeux de l’état, mais également à ceux de cette femme à qui il doit d’être encore en vie. Et il est si difficile de le rester dans l’ouest que de multiples occasions lui seront données afin de prouver sa reconnaissance. Au fil de l’aventure, l’homme se dévoilera en parlant d’un passé qu’il regrette, et d’un futur qu’il espère. Cependant, dans un monde où il est dur de simplement survivre lorsqu’on porte un revolver à la ceinture, il faudra apprendre à aiguiser ses reflexes pour ne pas se retrouver régulièrement six pieds sous terre. Fort heureusement, la loi existant malgré tout, les comportements dangereux seront sévèrement réprimandés. Donc tirer à tout bout de champ ne servira qu’à s’attirer de gros ennuis. Malgré tout, le monde des gardiens de vaches saura être reconnaissant envers ceux cherchant la rédemption, et si quelques erreurs de jugement pourront être commises, de nombreux systèmes seront là pour les amender. Soit en payant la prime, soit en devenant chasseurs de prime, ou bien encore en trouvant grâce aux yeux du gouverneur par l’intermédiaire d’une lettre bénéfique. Mais au-delà des risques de mal tourner, c’est tout une vie qui s’offre au joueur au travers de Red Dead Redemption. Les développeurs de Rockstar ont, de toute évidence, étudié très soigneusement les films de cowboy, car tout ce qui est connu des légendes de l’Ouest est disponible dans le jeu. Bien sûr, les combat contre des gangs de outlaws, ou encore les duels ; mais également la vie tout aussi trépidante du fermier responsable de ranch, avec les troupeaux de vaches à surveiller, les chevaux à dresser ou encore des rodéos dans la plus pure tradition « Farwestienne ». Ceci étant, Rockstar ne se contente pas que de cela. Car, à chaque instant, voire au moment où l’on s’y attend le moins, des évènements pourront surgir de nulle part pour éprouver les réflexes de John Marston. En nombre impressionnant de diversité, ils regrouperont tout ce qui pourrait arriver à un honnête « tueur-à-gags », rançons, attaques d’animaux sauvages, femmes en détresses, courses dans les canyons… cueillettes de plantes ! La quantité d’actions sera tout simplement phénoménale et le simple fait de chevaucher à vive allure pour se déplacer sur la carte massive, demandera un minimum d’attention. Il paraît impossible de s’ennuyer, tant les épreuves rythmeront chaque minute de jeu, et la morale de John fera en sorte d’aider tout ceux qui en auront besoin, et donc d’accroître les activités quotidiennes. On est pote, ou pas… Ça dépend !Dans un monde aride où tous les visages sont tannés comme du cuir, tant par le soleil que par les épreuves du quotidien, il est difficile de distinguer un simple citoyen d’une victime ou encore d’un brigand. Rockstar propose donc de vivre ce quotidien, au travers d’un mode multi-joueurs très immersif, dans lequel il sera donné d’incarner un homme, ou une femme, cherchant à se faire connaitre pour ses grandes qualités de tireur. Avec le choix du personnage, sera fourni également une monture, un âne en l’occurrence, et les armes de bases, revolver et carabine, seules possessions disponibles avant de se jeter dans les différentes missions visibles sur la carte. Cette dernière, reprendra en totalité celle du mode solo, et tous les personnages non-joueurs visibles par John Marston y déambuleront. Mais les actions n’y seront plus tout à fait les mêmes. En effet, fini la chasse aux animaux et les visites aux magasins ; ici, l’essentiel consistera à jouer du colt, et le gameplay s’y adaptera! En effet, si John Marston se déplaçait de base en marchant, c’est en courant que l’avatar du jeu multi se ruera dans les épreuves. Les villes et les repères de brigand y seront bien plus accessibles, et ceux à tous moments. Et dans son ensemble, ce mode offrira, au travers d’un astucieux système d’exploration, d’aller à la rencontre des autres joueurs pour former un gang de brigand le plus puissant le plus volumineux possible. Bien que cela ne soit pas obligatoire d’ailleurs, le gang représentera la meilleure des assurances vie dans cet univers où toute rencontre pourra signifier «mort immédiate». L’expérience s’affichera comme le nerf de la guerre, car nécessaire pour obtenir du nouveau matériel, ainsi que de nouvelles missions, et ne s’obtiendra qu’en vainquant d’autre adversaires, contrôlés par l’I.A ou pas. Et pour autant qu’on soit un as de la gâchette, il sera très tentant de plonger dans la violence gratuite pour se faire une réputation de caïd. C’est pourquoi, différents types d’affrontements seront proposés afin d’offrir toutes les « bonnes » raisons de se tirer dessus. De la simple exploration sans but précis, à l’affrontement d’autres gangs, tout les « matchs » débuteront par des duels en face à face, si chers à Sergio Leon. Après quoi, les objectifs varieront en allant de la récupération de sacs d’or à la bataille totale où chacun se battra pour ses intérêts propres, mais toujours afin d’engranger le plus d’expérience possible. Très nombreuses, et très bien réalisées, ses épreuves marieront à merveille l’atmosphère des Western à celle des jeux de shoot en ligne. D’ailleurs, le mode multi intéressera autant que le solo grâce à son accessibilité immédiate à tout moment de la partie, ainsi qu’à l’intégration de nombreux défis permettant de débloquer des accessoires de customisation rendant le personnage toujours plus efficace. De plus, si l’aventure hors ligne à une durée de vie d’une vingtaine d’heure, ces dernières s’écouleront en plus grand nombre encore en ligne, et ceux avant même d’avoir pu laisser le joueur profiter au mieux de tous les modes proposés. T’as la gâchette facile l’ami !À ce titre, Red Dead Redemption représente une plongée directe dans les fantasmes d’amateurs de Westerns. Les développeurs de Rockstar, ont du, sans aucun doute, éplucher la totalité des œuvres du genre tant les sensations de vivre le plus complet de ces film sont présentes. Par son ambiance tout d’abord, soutenue par une image et une bande-son impeccable, jamais le Far West n’aura été aussi bien dépeint, tout autant que par ses musiques. S’inspirant des grands thèmes du genre, elles raviveront sans difficultés des échos de souvenirs passés pour tous ceux qui avaient visionné des films de l’époque de Clint Eastwood. Le jeu se présente sous la forme d’un Third Person Shooter, et il sublime à merveille le gameplay qu’il empreinte à la licence GTA en y ajoutant le dynamisme et la fluidité qui faisait défaut à cette dernière. Mis à part quelques petits bugs de textures, et des approximations au niveau des interactions avec les décors, Red Dead Redemption peut se targuer d’offrir une expérience proche de la simulation de vie tant les possibilités proposées sont riches et subtilement fondues à la trame principale. De plus, et contrairement à des titres du même genre tels que « Fable » ou « Elder Scroll IV : Oblivion », le titre de Rockstar parvient à ne jamais laisser tomber la pression en ajoutant, aux quêtes principales et secondaires, une multitude de petits événements propre à la vie des cowboys. La vie de outlaw avec tout les duels que cela comprend, celle de fermier devant s’occuper d’un ranch, mais également la survie en pleine nature sur des terres sauvages avec un bivouaque et un revolver comme seules protections. Les développeurs parviennent donc à faire émerger l’importance d’un jugement prompt, et d’une analyse dépourvue d’hésitation, sans jamais sembler à court d’idées. Toutes ces petites touches rendent l’atmosphère du jeu terriblement crédible au point d’en donner l’illusion d’un « film interactif ». Et le doublage, en voix américaines, avec ses accents caractéristiques, ne fera que confirmer cette immersion. Cependant, Red Dead Redemption ressemble parfois à un cheval sauvage qui ne souhaite pas se laisser dompter facilement. Parfois c’est Fort-Alamo, d’autres fois c’est Little Big Horn !Effectivement, il faudra rentrer entièrement dans le jeu pour être capable de réagir aux évènements qui défileront. Car, même si elles ne seront pas annoncées par un QTE, chaque épreuve demandera un temps de réaction très limité, dont le succès pourrait être entaché par certains facteurs un peu frustrants. La prise en main, par exemple, offre certes de nombreuses possibilités, mais les exécuter demandera pour chacune un temps d’adaptation parfois contraignant en début de partie. Courir, sauter, frapper, tirer ou se cacher seront autant de manières de se mouvoir que de raisons de s’emmêler les pinceaux en période de stress. À l’instar des montures dont la conduite se montrera aussi subtile que celle que proposait « Shadow of the Collosus » en son temps, bien que la difficulté de cette maîtrise aille de paire avec le plaisir de son utilisation. C’est sûr, avoir la sensation d’une monture bien réelle et non d’un simple véhicule, accentuera l’effet «cow-boy» développé par le jeu. Pourtant, alors qu’il serait agréable de pouvoir débuter calmement l’aventure pour se familiariser avec le «gameplay», le rythme sera mené tambour battant sans que l’on sache réellement ce qu’il est possible, ou non, de réaliser. De plus, si être timoré peut s’avérer fatal, trop de hardiesse peut l’être également, car les informations n’étant pas aussi simple d’accès qu’on le souhaiterait, il faudra chercher un certains temps au début de l’aventure pour comprendre quels seront les objectifs à atteindre. Et dans de malheureuses tentatives, il arrivera de se tromper de cible pour tirer sur une victime au lieu de l’agresseur. Étant donné que rien ne distingue vraiment le citoyen lambda de la dernière crapule, c’est à son seul jugement qu’il faudra se fier, avant que l’habitude ne prenne le pas. Tirer, capturer ou laisser filer ! Les choix seront toujours très nombreux contrairement aux conséquences de mauvaises actions qui seront chaque fois lourdement sanctionnées par la prison ou la mort pure et simple. Car dans Red Dead Redemption, l’étique et la justice auront toujours une place très importante. Et donc parvenir à survivre en tant que «desperado» pour autant que se soit faisable, n’aura définitivement rien d’une sinécure. Le tireur le plus rapide de l’Ouest ! D’un niveau technique tout bonnement impressionnant, Red Dead Redemption, en plus de donner ses lettres de noblesse au TPS (third person shooter), conforte Rockstar en tant que développeur de talent. Avoir sut si bien profiter de son expérience GTA pour offrir une finition soignée à un autre de ses titre tient du coup de génie. De plus, s’occuper avec autant de soin de la partie solo, que du mode multi-joueurs, permet au titre de s’offrir une durée de vie des plus conséquentes. Mais parce que Red Dead Redemption a mis la barre aussi haut, on pourra regretter ses petites imperfections qui se démarqueront tant le reste du soft frôle le parfait. Jamais un univers pseudo-réel n’a semblé si bien représenté dans sa totalité ; et à moins d’être totalement réfractaire aux « vachers du grand ouest américain », il serait sacrificiel de ne pas s’intéresser à ce titre. Sans aucune hésitation, Red Dead Redemption est la meilleure surprise de cette année 2010 à ce jour et sur consoles H.D !Alan. Points forts : - le soucis du détail rend le tout saisissant de réalisme.- la bande son et le doublage sont impeccables.- les environnements sont riches et variés.- jouer au cowboy, c’est trop bon. Points faibles : - les actions avec les décors manquent parfois de précision.- un certain manque de lisibilité des objectifs rend la progression un peu floue.- 20 heures de mode solo, c’est trop peu quand c’est si bon. La Note Le Mag Jeux Vidéo : 19,5/20Éditeur : Rockstar Genre : Action | |
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