Comme ses prédécesseurs, Gran Turismo 5 impose une progression étape
par étape afin de gravir les échelons et participer aux courses les plus
prestigieuses. C'est au travers du mode carrière baptisé GT Life que le
joueur va créer son profil, passer des permis et acheter une voiture,
d'abord modeste, pour enfin pouvoir participer aux différentes épreuves.
Celles-ci se débloquent au fur et à mesure de l'avancée dans le jeu
et des niveaux atteints. Cette progression permet aussi de débloquer des
épreuves annexes comme des courses de Nascar, de karting ou de rallye.
Les sensations de conduite et de réalisme sont très bonnes. La
modélisation des voitures et des circuits sont à la hauteur des
espérances, mais on se rend compte très vite des limites du jeu
notamment sur deux points : l'intelligence artificielle des concurrents
est plus que limitée et la modélisation des dégâts très décevante.
Au final, on s'ennuie rapidement malgré le millier de voitures
présent dans le jeu et une gestion des conditions climatiques assez
bonne. Les réserves se poursuivent avec une bande-son très décevante
malgré les bruitages tout comme le mode online où il faudra s'armer de
patience avant de rejoindre une course.
En résumé, Gran Turismo 5 n'est pas à la hauteur des espérances.
Malgré ses graphismes HD, sa jouabilité et ses sensations de conduite,
le jeu souffre de défauts indiscutables et rédhibitoires malgré les
années de travail de Polyphony qui laisse un boulevard à ses concurrents
en matière de simulation automobile.